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07/11/2011

248

(à Joëlle Trividic-Lassalle)

 

Sur le vieux banc des Ursulines

à méditer le bleu d'une porte close

bien des années en cette minute

d'amour d'inquiètude et de tendresse 

dans le silence et l'absence d'une inconnue magistrale

à l'aube des aubes 

sous les vieilles pierres éveillées

les volets blancs qui dorment

et le parapluie léopard qu'une amie

m'avait donné dans la nuit

un livre se fermait quand un autre s'ouvrait

 

16:22 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)

30/10/2011

242

je n'ai rien à dire j'ai mouru

dans les bras de la rivière des amphores

je n'ai rien à dire j'ai mouru

dans le coeur de la dernière étoile et du dernier univers

je n'ai rien à dire j'ai mouru

dans la bouche de ceux que je nomme hommes

je n'ai rien à dire au passé

je regarde brûler les lambeaux du monde - Ôm

c'est noël et l'apocalypse tout les jours

 

22:55 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2011

239

rien

mais tout

surtout tout

très bien

bien

 

04:35 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (1)

16/10/2011

237

Il parait

qu'au bout

du bout du

bout du bout

comme dans 

les camps de

concentration

certaines 

personnes 

tiennent le coup

parcequ'elles

mangent la poésie

qui reste dans

leurs mémoires

 

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16/09/2011

230

pourquoi toujours encore

 

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229

sur la mer de l'Anxiété

les boucles s'enchainent 

heurtant des récifs noirs 

et pointus - funestes rochers

entre : des plages plates

les vagues s'y achèvent

plus calmes et retournent

au large creuser le sable

inconnu des profondeurs où

vivent les épaves échouées

et les âmes noyées

sans fin le rythme des douleurs

et la caresse des eaux

sans fin la ronde des jours

des aubes et des nuits

sans fin les joies et les pleurs

sans fin la naissance et la mort

 

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07/09/2011

228

franchir le cap

prendre toute lumière

la garder

ne plus mourir

siroter les aubes

au seuil d'un sourire

le pied dans l'avenir

tresser des mondes

 

22:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

04/09/2011

226

j'ai bu le poison qui scinde les esprits

vu les portes fractales fleurirent à mes pieds

je n'ai tué personne ni volé aucune âme

et toujours le retour en mon corps fatigué

le miracle affligeant de la réalité

 

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225

Tu me ressembles. Que fais-tu là sur cette photo ?

Tu dois savoir toi, ce que joue Debussy

Un air à lui ou de Moussorgski ?

Quelle fût ta vie, quel est ton nom ?

 

Est-ce toi Raymond Bonheur ?

Tu tiens ta tête comme je tiens la mienne

Cent dix huit ans avant le jour d'aujourd'hui.

Tu me ressembles. Que fais-je là dans cette chambre ?

 

Troublé de me voir dans une autre histoire

Contre un mur du salon d'Ernest Chausson

Dans les accords de neuvième, de sixte et de quarte

De la plus que lente musique de l'histoire.

 

Debussy_(salon_d'Ernest_Chausson)_1893.jpg

 

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31/08/2011

224

Au-delà de toi il y a ton ombre

Au-delà de ton ombre il y a la lumière

Au-delà de cette lumière il y a les limbes

Au-delà des limbes il n'y a plus rien

Au-delà de rien il y a Dieu

Au-delà de Dieu il y a la réalité du monde

Au-delà du monde il y a toi

 

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28/08/2011

222

un an déjà que le Père Lachaise

nous souriait les bras ouverts

un an déjà que le cimetière

recueillait nos premiers baisers

 

un an déjà que le premier quai

de gare ouvrait nos deux histoires

un an déjà que nos deux regards

se souriaient l'air étonnés

 

un an déjà que la première nuit

nous retint dans son insomnie

un an déjà que la prophétie

retentissait à Saint-Denis

 

(chanson)

 

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221

une confluence de signes croise mes jours

illumine mon être tout de sourire

l'inquiétude et l'ire sont tenus en respect

par mon seul sourire humble digne et mure

dans une enveloppe de lumière tamisée

mon corps se dévellope mon coeur désenlisé

à chaque battement une onde cercle d'amour

pénétre le monde et mon intimité

jusqu'au dernier atome jusqu'à la première corde

de mon ADN - réaccordé

 

12:56 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2011

220

Le rêve est contenu dans le rêve.

 

13:41 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

24/08/2011

218

Plus jeune j'ai traversé l'Amour

il est gigantesque ce fleuve

je n'en avais jamais vu d'aussi grand

 

15:18 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

217

l'air un peu ébranlée

mais droite et fière

tu es très belle

et je prie l'apex

pour que la lumière

te soit redonnée

les ombres m'ont quittés

je les ai chassées

nu comme au premier jour

entouré d'air et d'eau

je me consolide

me console du vide

avant la grande marche

que tu as initié(e)

à laquelle je souris

sans mes craintes d'enfant

que je vais creuser

mais aussi gravir

comme un survivant

sans plus vouloir mourir

l'air un peu ébranlée

mais droite et fière

tu es très belle

et je prie l'apex

pour que la lumière

nous soit redonnée

chacun de notre côté

 

 

14:23 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2011

216

(à pascal oïffer)

 

le vin se change en eau

la violence en tendresse

l'écorché retrouve sa peau

la fierté sa caresse

 

le jugement est évident

l'insomnie volontaire

qu'il est loin cet enfant

qui n'a pas connu l'enfer

 

l'existence est heureuse

encore encore encore encore

l'humilité généreuse

ainsi l'homme peut être fort

 

le vide est emplie de sagesse

l'humeur est pleine de liesse

aimer aimer est un trésor

ainsi : la vie tue la mort

 

03:22 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2011

215

je vois des gens mais ce ne sont pas eux

ils ne pensent pas ce qu'ils ont dans le coeur

des hypnotiques puissants les ont aveuglés

qu'est-ce qu'un homme quand on lui dicte sa pensée ?

 

nous ne sommes pas des images

sur lesquelles on imprime le mensonge

nous ne somme pas des personnages

sortis d'on ne sait quel songe

 

nous sommes le réel de nos vies à écrire

nous sommes le réel de nos vies à composer

le savoir est une arme la dernière qu'il nous reste

dans nos différences assumées, libres et choyées

 

nous ne sommes pas des images

 

12:20 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (1)

213

(à charley supper)

 

j'habite un espace au milieu des planètes

j'ai un sein dans la bouche un autre dans chaque main

autour d'Andromède les filles sont toutes bleues

je pourrais y rester mais il faut que je m'en aille

 

au milieu de l'espace embrasser la pureté

du vide de l'ombre sur ma comète de métal

direction le soleil et la troisième planète

de son système céleste où je me crasherai

 

avec la Parole comme unique épée

avec la Guerre comme unique projet

avec l'Amour comme unique objet

et la Révélation comme unique idée

 

j'habite un espace au milieu des planètes

j'écris quelques livres pour passer le temps

je me sent vraiment seul depuis qu'elle est partie

l'éternité c'est long à qui perd sa Déesse

 

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18/08/2011

211

j'ai la nuque rasée des condamnés à mort

et des révolutionnaires pieux

un doux vent frais me retient dans le monde

phénoménal et je me rappelle

ce rêve long dans le monde d'après le monde

où : bien que seul devant un mur rose

nos ombres blanches s'embrassaient

le mur tombait en poussière

nos ombres marchaient dans le désert

laissant là l'épave de l'Amor 

fier et grand vaisseau des mers 

ayant trouvé dans le sable d'or fin

la matière exacte 

pour son devenir de pierre 

aux éternelles radiations

sous l'oeil ouvert d'Hypérion

 

Dans nos corps antithétiques

fusionnaient des églises

de notre danse athlétique

la naissance l'ultime guerre

il n'y avait plus ni jours ni nuits

juste une aube infinie

souriante à jamais

sur nos peaux d'ombres pales

plus calme(s) que le grand calme

d'un enfant endormi

 

(...)

 

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16/08/2011

209

Un peuple est un peuple est un peuple est un peuple est un peuple est un peuple

 

21:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

208

dans les bras d'un bébé

j'ai su que les dieux

priaient pour nous deux

 

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207

perdu nu sur l'équateur de mes humeurs

la violence à droite l'innocence à gauche

la route est droite et la terre est plate

j'espère une forêt qui m'acceuillera aimante

et saura m'abriter des appels du démon

le temps d'une séparation réelle avec l'imitation

de la destruction sociale amoureuse et médicale

mais les forêts brûlent et les poètes meurent

les instruments de musique ce taisent depuis si longtemps

or je sais maintenant qu'ils ont des sentiments

une autre vie est possible une autre mort est souhaitable

 

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14/08/2011

203

entre ascèse et compulsion morbide

entre sagesse et décompensation volontaire

j'étudie le deuil et la mélancolie

dans mon corps au draps de frontière hystérique

les plaques bougent et les mers enflent

la terre et la lune se ralentissent mutuellement

me soulevant la peau périodiquement

je fleuris ma folie je fleuris ma tombe

je fleuris ma mort et je fleuris ma vie

à l'école de la psychiatrie entre ascèse et mélancolie

 

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11/08/2011

202

Á l'heure où se ferment les cercles

j'argumente face au soleil

tandis que ce délient les doigts

et que les rails parallèles 

marquent la fin du voyage

les intenses regards sont des regards d'aveugles

les enfers ne s'ajoutent pas

ton centre est dans la mer

le mien n'est que nuée

 

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09/08/2011

201

soulevant le ciel - la vision

les nuages constamment fuyant

comme des lambeaux d'ombres

dans le jardin de l'asile

les mots se sont figés

au son des cris du deuil

le meurtre ne finira jamais

 

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04/08/2011

199

Á l'arrière des flammes j'ai vu les fleurs insensées de la folie

la blanche portait une croix c'est la seule qui m'ai souri

la jaune tombait comme un voile on ne voyait plus ses yeux

tant elle mentait la bleue m'empoisonnait après que je l'eus

avalée car tel était son souhait la rouge n'a pas bougé

elle attendait croyant lire dans mes pensées

alors je me suis fait arbre et le lierre et la mousse m'ont habillé

les corbeaux sages sont venus sur moi dans ce grand cimetière

et j'ai rendu folle la folie m'enracinant dans ses funestes terres

que j'ai recouvertent de graines love d'herbes odorantes

de coriandre et de menthe pour enivrer de parfums les parfums

du démon (...)

 

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02/08/2011

198

j'ai la bouche pleine de terre et de sang

je dors sous un banc - j'ai tout oublié

j'attends que le sol s'ouvre de lumière

et m'aspire aux confins des tombeaux

pour retrouver le sommeil des enfants

battus et le suaire hypnagogique - là où

s'imprime et se vide entre rêves

et cauchemards - dans un non-temps

le mal absorbé des sauvages

 

résurrection - jour second

 

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31/07/2011

197

que faire des herbes folles qui épuisent le sol ?

comment laver les morts qui se déploient en cercles ?

que dire à l'hystérique au milieu des légendes ?

comment jouir du monde ? comment guérir de l'onde ?

 

18:51 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

196

non-jour à l'odeur de cloître

court dialogue avec l'ange

sur la haine, la lumière

les ténèbres et l'amour

tout est fini - et le jour

et la nuit - aphasique

j'entends le craquement

de l'enveloppe et je lis 

"l'Amateur de poèmes"

de Paul Valery

 

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26/07/2011

193

j'ai parfois les nerfs

parfois l'amour

et puis la tendresse

toujours les regrets

 

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