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05/06/2017

587

Vieillir c'est enfanter son propre corps dans l'époque.

 

19:03 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

586

Nos mains s'enfoncent dans l'eau, dans l'eau des rêves nos mains fouillent, un désir de fiction vécue, de science-fiction assumée, dans le cœur de la terre mouillée nous pêchons le feu premier, un chant monte à la vertical, il est singularité duale, sa double hélice fait vie.

 

19:02 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

585

Elle était joyeuse mais bien sur peuplée d'ombres l'enfance. En avançant dans l'âge elle devenait science. Son être politique restait largement inexploré, ainsi quelques aventuriers aventurières savamment s'avançaient dans les jungles primitives des jeux mythologiques en stratèges emplumés et le visage peint de symboles magiques puissants et secrets.

 

19:01 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

584

Je suis sur un bateau

j'ai un bateau sur la tête

je suis le bateau de ce bateau

nous sommes sur de l'eau

la mer est notre bateau

la terre est le bateau de la mer

nous sommes dans l'atmosphère

l'espace est le bateau de la terre

le système est un bateau solaire

sur une étendue d'univers

chaque étoile est un bateau

l'univers est encore une bateau

posé sur un fantôme d'eau

au début il y avait une rivière

plusieurs sources composaient cette rivière

perçant au milieu des prés verts

en parlant j'invente le vent

j'habite à côté d'une rivière

je suis rivière de rivière.

 

19:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

583

Je sautais à cloche pied partout où je ne me trouvais pas encore, je rebondissais comme une balle folle sur les meubles et dans un œil, j'allumais des mammouths au milieu des ornières, j'en creusais la terre et le ciel, je passais la frontière à la nage, j'écrivais une bible et un art de la guerre, mais surtout sur tout les dictionnaires, je rayais le verbe "produire" d'un grand trait de stylo bille, et dans la marge j'écrivais, "inventer", "vivre", "choisir".

 

Ayant une part de moi-même au centre de la Terre, grâce aux effets de la matière je n'ai pas tout à fait le même âge que moi par endroits, j'existe là où je n'existais pas et j'existerai là où je n'existe pas, la volonté du temps est toujours mienne, toujours vainqueur du mal je crée de l'amour dans mon sillage, mes yeux invente le futur, saoul comme douze polonais je me bat en vieux chinois, pour une nouvelle logique abbatiale.

 

Pourquoi publierai-je ce que je publie déjà ? Pour quel commerce ? Si je tiens peu à mon âme, mon âme elle tient à moi. Dieu est toujours en train de naître, mais l'argent n'est pas mort, je vais me laver dans la boue et je vais cicatriser le ciel, ma peau est un champ de fleurs, ma parole une ordonnance.

 

Mes ongles de pied poussent à la vitesse de la lumière, je crée avec, une toile d'araignée autour du monde où je vis, je me protège ainsi des vibrations bizarres de la terre orange comme un champignon

 

Atteindre à la nécessité de cette "chose" en soi, la reconnaître et puis l'offrir.

 

18:55 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

582

Être absolument là,  là, là, là, là, là.

 

 

18:49 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

581

La réalité est-elle relative ?
Par exemple
Un homme marche dans ce qui semble être du vide, il se tient debout, et même, il danse.
Il danse comme sur un fil d'étoile
Il s'appelle Chanel
Il danse sur de la matière posée
A même la matière
Dans le ciel
Est ce que sa réalité est relative ?
Il ne doit pas tomber
Ni à terre
Ni de bas en haut
Il danse
Il s'appelle Chanel
Il trouve des espaces dans les espaces et de la fluidité dans le métal
À même le métal du ciel
Ailleurs.

 

à Laurent  Chanel

 

 

18:47 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

580

Nous avançons depuis toujours d'une façon à priori désordonnée, mais toujours nous avancerons dans le grand arbre que nous construisons, pour nous sauver.
L'aristocratie prolétaire ne se commande pas.

 

18:46 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

579

À une artiste naissante, concentrée sur la prochaine scène à réaliser, déterminée à terrasser l'ennemi et ses propres dragons. Sa présence est source vive d'inspiration et de courage, dans la fosse au serpents où nous devons jouer, que nous devons charmer, juste avant de nous envoler avec les ailes brillantes au Soleil des batailles pliées.

 

18:45 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

578

Principe de réalité et le rêve éveillé, j'ai sonné à ta porte, tu as sonné à la mienne, et c'est la même porte, que nous avons ouvert.

 

18:40 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

577

Parce que l'avant-garde ne peut être que secrète, au temps qui passe dans le fleuve des images, l'avant-garde aurait disparue ; mais une de ses stratégies, pour se mêler à la vie corrompue, est le déguisement, le camouflage, la cape de prégnance et d'invisibilité, une fois le fait accompli, et son parfum répandu, elle n'a plus qu'à se purifier dans la disparition, loin du feu qu'elle a provoqué, une fois de plus en enfant perdue mais toujours sauvée et toujours vainqueur par l'action menée et la désertion de ceux qui ordonnent le suicide collectif, jusqu'à la prochaine bataille, aux pieds des falaises, pour sauver l'histoire d'elle-même, et se sauver elle-même, sur le temps qui ne passe pas, en passante, en passant.
La révolution est un jeu d'enfants.

 

18:39 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

576

Le punk savant se distingue des autres malotrus, par sa grande faculté à disparaître, pour réapparaître, là, dans l'herbe fraîche des terrains vagues, le béton des friches industrielles, loin de la civilisation normative, sur le sommet des pins par exemple, en compagnie d'oiseaux multiples palabrant sur le monde vue du dessus, il n'a aucune habitude vestimentaire, il les invente par élégance et charité, comme il perpétue l'amour suressentiel démonétisé, parce que s'il ne le fait pas personne ne le fera, le punk savant (ou l'antipunk) n'attend rien de vous, il est l'aristocrate prolétaire par excellence du Royaume Imaginaire et pourtant bien réel, guidé par "la seule constance d'être humain, et la conscience de ne l'être jamais assez."

(à une personne particulière)

 

18:37 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

575

 Je l'aime en religieuse et en fille de joie, l'éternité.
 
Les oiseaux sonnent à mes lèvres, donne ce que tu as, car tout ce donne, même toi, prends ce qu'on te donne, car tout s'accueille, dans la joie.
 
A chaque ouvrage remettez le cœur à jour, pensez aux potentiels des trois nœuds essentiels, croisez vos yeux avec d'autres yeux, croisez vos bouches avec d'autres bouches, croisez vos mains avec d'autres mains, glissez vos corps dans l'air partagé, tissez la grande toile de la communauté, réparez les brûlures de braises mal éteintes, gardez du vide en vous, laissez passer l'air, et le vent qui vient.
 
Pourquoi faire semblant, alors que tout nous ment, j'ai mis dans mes poches des petits revolvers, et je tiens dans ma main une fronde magique, bien calée, la fraternité est à nous pour survivre, aveuglés par l'idée, les mots nous furent ôtés, comme des flambeaux d'ombres trop loin pour nos mains, il s'agît de nous réunir, égaux, pas de libertés sans aimer, pas d'amours sans vérités, pas de vérités réelles sans rêves solides.
 

J'aurai du écrire le poème qui s'est enfuit avant qu'il ne parte, je dois retourner dans le sommeil pour espérer le retrouver, il parlait d'un oiseau-télégraphe, du langage et de l'âme sœur, mon dieu, réveillez moi !

 

18:36 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

574

 Alors,

Jésus et Donald Trump sont sur un bateau,

Las, Jésus descend

Donald Trump se fait manger par une baleine

Jésus marche sur l'eau

et  va boire des coups avec la baleine.

 

18:25 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)