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18/08/2011

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j'ai la nuque rasée des condamnés à mort

et des révolutionnaires pieux

un doux vent frais me retient dans le monde

phénoménal et je me rappelle

ce rêve long dans le monde d'après le monde

où : bien que seul devant un mur rose

nos ombres blanches s'embrassaient

le mur tombait en poussière

nos ombres marchaient dans le désert

laissant là l'épave de l'Amor 

fier et grand vaisseau des mers 

ayant trouvé dans le sable d'or fin

la matière exacte 

pour son devenir de pierre 

aux éternelles radiations

sous l'oeil ouvert d'Hypérion

 

Dans nos corps antithétiques

fusionnaient des églises

de notre danse athlétique

la naissance l'ultime guerre

il n'y avait plus ni jours ni nuits

juste une aube infinie

souriante à jamais

sur nos peaux d'ombres pales

plus calme(s) que le grand calme

d'un enfant endormi

 

(...)

 

00:13 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

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