22/07/2011
192
les eaux nous séparent
la communication est rompue
quelle étrange histoire
avons nous vécue ?
quelle puissante lumière
nous a mis à nus ?
something like an emotional riot
ma chère adolescente
ma peau se gauffre rouge
et je reste mutique
face à la floraison
des plaques brûlantes
qui se déploient comme
de l'encre sous le poids
des abandons
les eaux nous séparent
la communication est rompue
quelle étrange histoire
avons nous vécue ?
quels puissants orages
nous ont dévêtus ?
21:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (1)
17/07/2011
191
N'éxige pas de l'autre ce que tu lui refuses
12:01 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2011
190
les théoriciens se taisent
les enfants marchent
dans le vent des étoiles
et les immenses nuits rouges
nous parlent d'un arbre
en feu qui pousse et se
déploie dans l'histoire
neutre d'un fleuve impassible
naasé adam
21:22 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2011
187
l'Homme est une catastrophe naturelle
en atteignant la puissance des grands volcans
nous étions comme la comète et le dinosaure
le Yin et le Yang de notre destruction
01:34 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
186
Pourquoi la mélancolie avant tout les départs ?
Trouve la parole - trouve la voie
de la justice en sa flèche immobile et droite
de la paix en ton corps de statue de terre cuite
de la conscience réunie de tes dissolutions multiples
de la révolution et de son art : le temps
de l'amour de toi de ton image et de ton reflet
dans les eaux de l'autre
de ton art - (la vie)
Trouve ta violence - regarde la bien - ne la dénie pas
parle lui tout bas - et résorbe la - si tu veux tout ça
Nosce teipsum
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08/07/2011
185
les yeux en croix
cloués dans le ciel
je parle aux avions
et même aux hirondelles
de la fin du printemps
de la migration
et de l'éternel retour
à la rentrée des classes
il n'y aura pas d'aveux
ni de révélations
juste un peu de ciel bleu
en guise d'hématome
sous un lit de feuilles mortes
et de marrons de chines
j'entendrai ton pas
je ne me lèverai pas
ennivré par l'humus
et l'odeur des mousses
je siffloterai la bouche
pleine de terre un air
que toi seule connaîtra
et tu ne l'entendra pas
ou tu fera semblant
et hâtera ton pas
ennivrée par l'odeur
de l'éternel retour
à chaque rentrée des classes
des plus grands amours
tu ne l'entendra pas
ou tu fera semblant
et hâtera ton pas
ennivrée par le choix
de l'éternel retour
à la rentrée des classes
des plus vains amants
ou du plus bel amour
02:20 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2011
181
ici - là - nulle part et ailleurs
il y a toujours un ailleurs
et des gens qui le cherchent
il est noble d'être ailleurs comme
il est noble de venir d'ailleurs
ou d'aller ailleurs car il est noble d'être
d'ailleurs j'ai connu quelqu'un qui venait d'ailleurs
et qui cherchait son ailleurs
et moi j'étais là sans doute trop ailleurs
alors nous sommes morts - méthodiquement
et le monde est vaste maintenant
mais ici - là et ailleurs - chacun porte son heure
chacun porte son temps et le temps de chacuns
22:25 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)
02/07/2011
180
la plus belle fille du système solaire
deux arbres qui s'unissent à leurs sommets
le regard bizarre et le chinois millénaire
le mystère des nuits blanches
mille dieux mille ciels en mille langues
l'animal aquatique et la vieille marocaine
un bout de roseau le chemin du souffle
la fontaine sacrée de nos bouches avides
une petite machine qui découpe le temps
dans sa plus rapide allure
en cercles rectangles polyèdres uniformes
des mots doux des mots durs des regards aux soleils
la tache noire - et les batailles ancestrales
l'inondation des laves de deux volcans ouverts
la puissance du plexus et de son rayon vert
et l'oubli l'oubli de son dernier regard
21:23 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2011
179
Si tu savais comme les secondes
les jours, les mois passés sans toi
me semblent loin maintenant que
tu es à moi et moi à toi
Si tu savais les jours passés
à t'espérer dans ma cellule
de moine-soldat en attente
d'une femme comme toi
Si tu savais comme j'espérais
te rencontrer au fond de moi
pour espérer enfin bâtir
une vie commune sur l'océan
enfin calmé de nos histoires
mon amour pâle mon amour brune
si tu savais comme j'espérais
te rencontrer au fond de moi
la la la la
la la la la
la la la la
la la la la
(chanson)
19:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2011
178
les amours perdus restent les amours
perdus dans le désert des villes
où les amours trainent leurs amours
perdus sur le bitume fondu des rues
cruelles de souvenirs muets d'éclairs
microcosmiques et de tonnerres trop lourds
01:01 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2011
174
Nous étions morts avant de naître
car les prophètes n'ont pas de rêves
et leurs amours ne sont qu'impacts
de trains lancés sur les voies de l'Être
23:36 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (3)
173
coupez moi la tête
effacez ma mémoire
arrachez mon coeur
ôtez le de sa vie
donnez lui une chance
donnez lui l'amour
j'ai perdu ma trace
chuté dans la fosse
à purin des ivrognes
qui ne rayonnent
que la mort à l'aimée
qui les touchent
coupez moi la tête
et laissez moi partir
avec elle sous le bras
et l'oubli pour tombeau
21:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2011
172
au coeur de mon coeur
subsiste un charbon
qui possède en son coeur
deux atomes covalents
je le pensais froid
il est encore brûlant
de la grande combustion
d'un segment de temps
dernier lieu d'un amour
qui comme le diamant
se consume entièrement
plongé dans le feu
au-delà de l'archi-trace
rien ne disparaîtra
j'écris pour cela
à l'origine de l'origine de l'origine de l'origine il y avait deux néants
18:22 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2011
168
je te vois
avancer vers moi
souriante accueillante
heureuse grande et fière
je te vois
souvent - sur la place de la gare
émergeant de songes fous de beauté
belle dépassant - d'une tête la foule des gens
je te vois - et
simultanément
je meurs dans le vent
hével havalim
07:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (1)
167
reflux du bois mort sur la grève
hésitant la terre et la haute mer
gonflé d'eau de larmes amères
le tronc noir du temps est un rêve
échoué comme une épave d'arbre
démembrée de la tête et des pieds
un corps flottant sans aucune volonté
ni de vie ni de rien ni de mort ni d'art
au bord des bords il use le silence et les ruines de l'histoire
07:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)
11/06/2011
166
Quand au nom de la liberté
on interdit un mot
alors on brûle les livres
car dans chaque mot
se cachent mille livres
et dans chaque livre
se cache un mot
le silence des hommes libres
(ou la parole du résistant)
01:35 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)
10/06/2011
165
le gouffre l'horizon la crête
la nuit plate et l'orage
de l'horloge qui s'affole rouge
et s'effondre en lambeaux de linge
mouillé de la sueur des morts
les eaux planes d'une triste page
sur un voilier sans vent
sans phare ayant pour seul cap
le trait lointain de l'infini
là où dorment les monstres
quand le ciel et les mers
se confondent et s'effacent
devant les yeux perdus
des hommes aux vies perdues
dans les gouffres et les orages
les nuits mal éclairées
de quelques étoiles noires
sombres boussoles de mort
d'enfer et de folie
mais qui face aux miroirs
reflètent un paradis
00:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2011
163
à chaque moment
comme le temps
tu es le présent
et l'éternité
21:10 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)
03/06/2011
158
le rose est la couleur du deuil
le noir la couleur du manque
le faux amour une grande mâchoire
qui mange les rêves et les corps qui les rêvent
qu'il soit présent - futur/passé
le temps ne finira jamais
le temps n'est pas un objet
que les psychés réfléchissent
dans le salon de la ruine
un jeu d'échec immobile
une chaise renversée
un revolver et quelques livres
13:08 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2011
157
j'ai tout les âges
et j'ai tout les sexes
j'ai tout les visages
et j'ai tout les désirs
enfermez moi dans une cage
supprimez les miroirs
j'ai toute l'Histoire
au creux de ma mémoire
coupez moi les mains
regardez leurs dessins
brûlez toutes les croix
en haut du Golgotha
et crevez moi les yeux
pour ne plus me voir
sous les doigts du soleil
vous ne vous sauverez pas
00:08 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2011
156
je ne sais plus ce que j'écris
je n'écris plus pour écrire
je n'écris que des signes
qui tombent
23:36 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
155
jour de mélancolie - jour de blanc
soleil blanc - monolithe blanc
partout du blanc du blanc du blanc
et les traces de la typographie
22:44 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
151
à la vue de la joie j'ai eu comme un peu peur
alors j'ai bu parce qu'elle n'était pas pour moi
où sont les beaux orages et les lumières fortes
qui entrebaillent les tombes et font revivre les morts ?
à quelle éternité me suis-je suicidé ?
sur quelle parrallèle suis-je en train d'errer ?
je n'ai plus pour réel que le seul ciel
et mes jours sont des nuits et mes nuits sont autant de nuits
17:49 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
150
Un peu de soleil et beaucoup de culpabilité
accompagnaient mes pas
trois mots et quelques regards
beaucoup d'humilité de l'amitié
m'ont soulagé d'un poids
alors j'ai trainé les pieds
un peu plus léger
me suis acheté du café
et suis rentré chez moi
17:15 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
149
Toujours le même réel
toujours le même sang
sur un piano sans musique
quelques cendres de tabac
les souvenirs que j'ai d'elle
ce superposent au présent
qu'il faut vivre
quelque chose ne veut pas mourir
les images s'animent
et se mêlent
aux objets qui m'entourent
j'ai quitté les phénomènes
je vis dans un rêve
qui n'est qu'une cage
un piège de l'esprit
elle semble heureuse
elle danse
et je me tue
sans aucune raison claire
tue toute espérance
toute possible fraîcheur
tout possible joli
je ne suis qu'une plaie
ma peau ne suffit plus
Tout me brûle
17:00 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2011
148
à la vue d'un sourire
je me suis dépecé
mes paupières sont tombées
puis j'ai voulu revivre
l'histoire accélérée
19:25 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2011
145
souligne tes yeux de mon sourire
avance assurée de mon soutient
dans un autre présent sur une
autre terre sous le même ciel
je serai avec toi et tu sera libre
de me juger de m'aimer ou de
m'oublier - souligne mon coeur
de ton sein droit regarde moi
une dernière fois - c'est l'amour
qui est fou ce n'était pas moi
ou peut-être était-ce nous ?
en tout les cas c'est comme ça
et ces trop longs adieux
qui mêmes lorsqu'ils sont amers
ne veulent que ton bien le mien
et la protection de quelques grands dieux
pour nous deux
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24/05/2011
141
devenir souvenir
21:33 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
140
la drogue m'a trompée
ce n'était pas un volcan
la petite allumette
et les cigarettes
sans vraiment oublier
j'ai tout oublié
et je m'en vais en paix
sur le petit chemin
bordé de forêts
aux folles sciences
j'ai calmé la plaie
je l'ai mouillée de ciel
et j'ai cicatrisé
l'ouverture sacrée
17:58 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2011
139
retrait
retrait du jour
retrait du retrait
avancer - sauter
hanter son corps
hanter les limites
par devant soi dans la maison du grand vide chaotique
qui hante les têtes
renifler
12:21 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)