Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2016

468

Qu'en est-il du froid qui s'abat sur nos épaules

nos yeux

politique est la nuit

tombée sous les averses métalliques de chienne

brouillard étouffe les fleurs humaines venues

l’œil scarifié parle

d'incicatrisabilité.

 

20:21 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2016

467

Nous sommes las de ne plus être nous même

quelque chose fût ôté

un morceau gras de cervelle un œil un programme une dent

quelque chose fût ôté à la grande aventure

juste avant la nuit de obsolescence

arrachée de nos jours

l'histoire

où sont les communions ignées

où se cache l'ancienne vérité

quelque chose fût tué

nous sommes las de ne plus être ensemble et nous même en cet ensemble.

 

09:11 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

10/11/2016

466

C'est contre les falaises du temps qu'il faut hanter le seuil

du ciel défier la gravité

courir le long des murs en êtres perpendiculaires et monter

les gorges de schiste accrochés aux branches vertes

magiciennes appelez moi par mon prénom

dans ma course

et ma reconstruction

solaire

sur l'époque qui coupe le cœur et l'espoir

tant

qu'il nous faut les reprendre

abandonnés au vertige d'une nouvelle citadelle.

 

01:02 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2016

465

Les antennes de la nuit sont celles d'angelots abscons

requiem is not death

pure

ton œil bridé mangé de bleu green clôture un passage

l'économie ambivalente de ton rictus politise le silence

black

répétitive la façade se détache sur le jour et s'effondre sans corps

fini

le bâtiment crevé laisse voir son estomac vide.

 

14:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

464

Ici vient l'avenir ici vient l'après touche

le corps vide et rempli le du bout de ton doigt puis de ton bras

de ton corps de ta pensée de ta parole et de tes actes

ici crée le monde et là vie pose ta vie laisse la abandonne

la à ta mémoire et vie dans l'après

nourris toi laisse toi absorber jette toi tout entier dans la bouche

avide de l'aspiration blanche

de ce qui vient mais qui ne viendra pas sans toi

marque le blanc de ta présence 

fait qu'elle soit belle qu'elle soit utile

marque le temps de ta beauté soit prégnant

et soit admirable ne laisse pas le regret pourrir

ni maudire ce qu'il te reste à vivre

c'est à dire partager 

ce qu'il te reste à parler dès à présent

avec ta langue

les langues et leurs enchevêtrements

soigne le passé et caresse l'après

dans les géographies 

qui mènent

à la fin.

  

14:01 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

26/10/2016

462

Le surgissement de l'élan

borde l'ancien

là où s'accoste la passion

de vivre en futur

l'arbre des possibilités

verticaly shoot the blame

verticalement tue le blâme

face au démon des avants

l’œil ancré dans l'histoire

soulevant le poids mort

des catastrophes emmêlées

des nuques jetés par mille discoboles

partent et parlent mille disques d'avenir

d'espoir et de fragments de rêves

aussi réels que la nuit le fût

de ces parcelles un chant

unifiant comme de l'eau

aussi brûlant que le temps

recouvre d'étincelles mon âme

d'âmes sœurs volontaires

et des écumes de l'enfance.

 

22:32 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

463

Des pouvoirs magiques contre la magie du pouvoir.

 

22:32 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

24/10/2016

461

Longueur de champs qui donne le sens

l'eau arrive de et par là

le ciel baigne le sommet

la forêt la peau

abrasée de vent

pénétrant le soleil sec du jour à l'heure nue

tout se révèle. 

 

07:52 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2016

458

Qu'ai-je fait de ma mémoire ?

parcelle divine

toxicomanie de l'insomnie.

 

01:42 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

457

L'ange du sommeil m'a blacklisté

l'asile me tend les bras

il ne faudra pas se plaindre

le réel

si les sons se figent

si les images flétrissent 

si le monde se dévoile

le rêve est utile au rêve

comme le noir a l'illusion

la magie fleuve du monde

est un mensonge qui dit vrai

une vérité qui ment

mais si je dis oui je m'éveille

je suis une chose opérante

dans un nulle part circonstancié

où je m'incarne où je marche

où le rêve est potentiel

d'un autre là

où le rêve est potentiel d'un autre là du réel.

 

01:41 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

23/09/2016

456

Sporadiquement j'écris

alternativement je me tais

l'union des naufrages

en un point donné

n'admet que silences

parallèlement aux cris.

 

04:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

17/09/2016

455

Nous qui sommes je

témoins de nous autres 

sensiblement seuls

absorbés des yeux

aux mains nues de liens

libres sans l'être

libres inlibérés

du reflet de l'idée

de l'objet du reflet

nous libres prisonniers

nous libres et prisonniers de l'être.

 

22:04 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

15/09/2016

452

Mutus Nomen Dedit Cocis

le mot te donne la connaissance.

 

04:51 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

13/09/2016

451

L'ombre parle à mon oreille qui ferme les yeux

souffre est le souffle épars de toutes les dominations

la psyché globale reflète le monstre du monde

son rire à la fois proche et lointain nous entraîne

dans ce qui nous parvient d'innombrables futurs.

 

20:07 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

450

Si dans le sens du vent pousse les vertèbres de l'histoire

la bouche n'affirme rien ni ne confirme le temps.

 

19:10 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

449

Tous ce que j'efface existe, tout ce qui existe s'effacera.

 

18:14 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

17/06/2016

448

Demande au réel

combien de soleils

entre hier et toujours.

 

02:35 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2016

447

Je ne suis pas une image

dit l'ombre émue

à l'assemblée des objets

avant de se fondre

à l'intérieur d'elle même

là où le noir protège

des viols ininterrompus.

 

14:04 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (2)

444

 À la fin - le nombre

 

04:17 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

443

Pour un nouvel absenthéisme

son rapport à la destruction

celui de sa construction

pour une politique de l'absence

situationnelle et viable.

 

02:36 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

442

Le un s'écoule entre deux riens

l'un noir et l'un blanc

grise est la jonction

grises sont les couleurs sur l'écran.

 

01:54 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

29/05/2016

441

Épuiser le monde de l'épuisement

nécessité du futur.

 

22:56 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

440

À l'ornementation des âmes

et l'enclosure des corps

là où l'ici ne meurt jamais

ce long maintenant sans sommeil -

et la nouvelle virginité.

 

22:43 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

24/05/2016

439

L'ange a donné sa parole

avec sa bouche il a parlé

l'ange est devenu un homme

pour les hommes sans paroles

l'ange a parlé

l'ange a donné ses yeux

pour les bouches sans mots

des hommes sans

les yeux sont des mots sensibles

l'ange a donné sa parole

et les bouches avaient des yeux

et les yeux avaient la parole

et la parole donnaient des hommes.

 

14:14 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

06/04/2016

438

L’œuf à l'intérieur de l’œuf

l'âme à l'intérieur de l'âme

le bâton dans le vide

celui qui n'a pas de second

discipline du monde.

 

14:20 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

05/04/2016

435

Détruire le monde et ne jamais mourir

construire le monde

y mourir.

 

13:11 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

01/04/2016

434

Tectonique des époques

tremblement de l'histoire

failles à vivre

à l'intérieur de la question sans question

comme une île en perdition

habiter le volcan sismographe

tremblement de tout.

 

12:21 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

31/03/2016

433

Si je me lève je me cogne

mégalomanie dysthymique.

 

13:49 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

432

Il est l'heure d'aller faire du vélo

le vélo fait des heures

la marche à pied est un objet sans objet

je ne sais plus

dépression nerveuse

nuit mondiale des troubles bipolaires.

 

12:11 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2016

431

L'hiver est lent mais l'hiver est fini

le destin se range

en structure nébuleuse

poussière de hasard

et poussières de poussières

bout(s) de la plus grande des choses

le chemin d'ici à ton front de corail

indistinctement

sans longueur ni temps

la limite du sang

où les algues à ton cou bercent un souffle

et le battement de mes cils physiques.

 

12:44 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)