10/06/2011
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le gouffre l'horizon la crête
la nuit plate et l'orage
de l'horloge qui s'affole rouge
et s'effondre en lambeaux de linge
mouillé de la sueur des morts
les eaux planes d'une triste page
sur un voilier sans vent
sans phare ayant pour seul cap
le trait lointain de l'infini
là où dorment les monstres
quand le ciel et les mers
se confondent et s'effacent
devant les yeux perdus
des hommes aux vies perdues
dans les gouffres et les orages
les nuits mal éclairées
de quelques étoiles noires
sombres boussoles de mort
d'enfer et de folie
mais qui face aux miroirs
reflètent un paradis
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