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10/06/2011

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le gouffre l'horizon la crête

la nuit plate et l'orage

de l'horloge qui s'affole rouge

et s'effondre en lambeaux de linge

mouillé de la sueur des morts

les eaux planes d'une triste page

sur un voilier sans vent

sans phare ayant pour seul cap

le trait lointain de l'infini

là où dorment les monstres

quand le ciel et les mers

se confondent et s'effacent

devant les yeux perdus

des hommes aux vies perdues

dans les gouffres et les orages

les nuits mal éclairées

de quelques étoiles noires

sombres boussoles de mort

d'enfer et de folie

mais qui face aux miroirs

reflètent un paradis

 

00:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

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