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24/03/2014

336

Au gout du temps qui passe j'accorde la priorité

la poésie gît

dispersée dans le ciel fané des dieux démontés

hypnopédie amor mundi

je n'oppose plus mon corps à la lumière

si tu veux quelque enfer oublies moi

être l'enfant que l'on était dans l'incessance du devenir

quand au moment de la fin tout est beau pour la première fois.

 

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335

L'ombre passée demeure (un cillement de douleur)

terre plane l'abîme annulé demeure

équilibre peu fécond de fleurs quotidiennement abrasant

la quiétude des jours d'un lent clignement de Lune.

Monte barque (bout d'herbe)

quille à terre et proue dans la rivière

attendant la venue du hasard ennobli de la réalité

sécheresse noyade et nage amirale 

sur le limon de béton les lettres du désordre

évangile prégnant en surplomb de la modernité.

 

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20/03/2014

334

Rien est beau  

lent comme le soleil sur le mur

ton front ne m'est pas indistinct. 

 

The beauty of nothingness

as slow as the sun on a lime wall

to me your forehead is not indistinct.

 

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11/03/2014

333

Négativité de la présence

Écho de l'effondrement

Basse fréquence de l'âme

Tronc charbonneux massé par la boue

Disparition

Vœu

Grand sommeil sans rêves

Soleil et métastases

 

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28/02/2014

332

"Si d'ailleurs nous parlons du lieu où la pensée se déroule, nous sommes fondés à dire que ce lieu est le papier sur lequel nous écrivons, ou la bouche qui parle."

  Ludwig Wittgenstein

 

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331

sleep.jpg

sleep

 

watercolor on arche paper 26/18 cm

neretva river 2012

 

Pierre Fichefeux

 

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27/02/2014

330

Écrire en soi la neurasthénie des plages

contre la nuit des ornières,

hanter la chute poumons serrés

par la volonté du refus qui ensemence

les bords incrées de lumière,

existentialisant l'écran, forme et plan

où se projettent nos doutes, le temps

et nos rêves de logiques,

écrire en soi le proche au delà des tombeaux,

bac à sable révolutionnaire,

ombres d'arbres vibrantes aux surfaces sans supports,

écrire en soi le fait îlien de l'univers dans un océan de rien.

 

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26/02/2014

329

Sur le sable des morts

à la rivière bienveillante

j'ai parlé de toi

pierre noire pierre grise pierre blanche

témoignent à l'abris de l'air sali des hommes

dans les trois moments du temps

la mémoire vibrante le percept commun vœu simple

veillent en secret dans le sépulcre des eaux

lavées de mes yeux périodiquement

au pied des falaises

l'antivertige pose la règle de la situation convertie.

 

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26/12/2013

328

À la béance parler pour la faire exister

mordre la morsure de l'intemporel

peindre en image l'inimaginable

devenir la demeure de l'architecte non encore né.

Sur le seuil d'un terrain de jeu désert

socle sans lois ouvert à tous les abîmes

résonnent les mots orphelins de la vérité

l'infini des langues imparfaites et l'absurde Babel

qui dans sa danse rituelle chante à sa chute certaine

avec toute l'éloquence d'une boule en papier

qu'une main d'insomnie distraitement jette

après y avoir vaguement dessiné : De l'essence pour toute chose.

 

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327

" Mais là où est le danger, là aussi croît ce qui sauve. "

  Friedrich Hölderlin

 

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326

maria.jpg

Maria Callas sortant des eaux (vierge noire)

Fichefeux ( peinture en cours)

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22/10/2013

325

Dieu est mort le six Octobre,

il avait soixante huit ans.

Et moi que vais-je devenir ?

Le manque ou l'excès ?

 

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324

suzat-plessy , pierre fichefeux

Plage nuit

 

Pierre Fichefeux

 

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02/10/2013

323

Après le futur

before the beginning 

quand la rivière sera évaporée

et son nuage dissous de feu

et le feu dissous

et la brûlure sans comparaison

sans valeur ni compte

toutes les langues et tous les mots

pensés parlés et résonnés

révéleront négativement

celui qui n'ayant jamais existé 

aura rendu le possible évident

les rêves et les mondes potentiels

le lieu d’annihilation du Néant

l'impact des abstractions libérées

le mot plus silencieux que le silence

plus vide que le vide

plus plein que le plein

plus tout que le tout

plus rien que tout le rien

le mot de tous les mots unis entre eux

le mot qui n'a plus de bouche pour être dit.

 

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322

" Attends de tout savoir : alors tu me conseilleras." 

  Sophocle

 

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321

pierre fichefeux , suzat-plessy , cheval blanc

Plage jour

(en cours)

 

Pierre Fichefeux

 

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16/07/2013

320

Le silence, notre silence, est la sécrétion d'un bruit encore plus indistinct.

Nous semons dans les vents pour qu'une terre advienne.

 

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17/05/2013

319

Les temps changent mais rien ne change le temps.

 

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318

J'ai perdu les jours, les nombres et les heures.

C'était l'hiver en été - l'éternité en une saison.

Les miroirs avaient pris le pouvoir.

Dépossédés de leurs vérités

Les sujets se regardaient vivre

Ou mourir à la vitesse de leurs Windows 8,

Et le miroir ne reflétait plus les visages,

Seulement l'absence de la présence primordiale :

L'inconnaissable moteur de lui même.

Dans le grand Schizodrome

où chaque geste mimait un suicide manqué

même l'Infini semblait à court d'idées.

 

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04/05/2013

317

Dans un autre couloir, sur un autre chemin,

dit moi le réel de nos vies perdues,

comment sauver l'histoire d'elle même,

juste avant le désespoir

and the permanent fall.

 

04:42 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2013

316

"Chaque chose est dans le monde précisément parce que le monde n'est dans aucune chose."

  Tristan Garcia

 

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315

Four Strokes Balance 008.jpg

Germain Caminade

Four Strokes Balance 008

 

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314

la seule chose dont je ne doute pas

est que je doute de tout

même de moi

 

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313

l'or de la curiosité est un bien plus précieux que l'or

l'art de l'aventure plus que le reste

pas de liberté sans agir 

 

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02/03/2013

312

dans la bouche absolue du ciel

aux confins centrés de l'Oeil

où d'autres flammes s'immanentisent 

le voile opaque de l'impensable

parie sur le chaos et les fleurs

 

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01/03/2013

311

à l'horizon des évènements

tout s'effondre même le temps

devant la porte du clivage

une infinité de coups de dés

sauront-ils le feu passé

retrouver le secret du n(o)uage

sacré de ton visage ?

 

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310

" Il n'y a dans tout cela que des mystères ou des erreurs ; où les uns finissent, les autres commencent. "

  René Daumal

 

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309

suspension 724.jpg

Germain Caminade

suspension 724

 

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07/02/2013

308

je parle de là où je suis

c'est à mieux dire :

face à la vie

sur la ville et sous le ciel

 

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307

tristesse de base

près du cimetière

au port sans mer

sous les oiseaux

aux becs de lame

après la chute

des cimes grisantes

où l'hypomanie chaude

dévoile le Christ

à chaque ondes

à chaque cercles

que le doigt de l'aveugle

a rendu visible

guidé par la folle

vers trois gouttes perdues

au bord du granit bleu

mes larmes sa présence et la foi

 

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