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17/05/2013

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J'ai perdu les jours, les nombres et les heures.

C'était l'hiver en été - l'éternité en une saison.

Les miroirs avaient pris le pouvoir.

Dépossédés de leurs vérités

Les sujets se regardaient vivre

Ou mourir à la vitesse de leurs Windows 8,

Et le miroir ne reflétait plus les visages,

Seulement l'absence de la présence primordiale :

L'inconnaissable moteur de lui même.

Dans le grand Schizodrome

où chaque geste mimait un suicide manqué

même l'Infini semblait à court d'idées.

 

04:06 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

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