27/11/2016
472
Il détruit ce qui est détruit ce qui a été
il nous attire et nous attire sans exister
entre l'absence et la saturation
il est tout car il n'est pas
et rien car il n'est plus
il est le possible incomblé
la béance infime du choc
la lame d'une porte
le champs de contenance
il est le fécond
celui qui s'efface
le seuil qui nous tient
la suture du plus et du moins
le gris ciment des murs
leur effritement
et le commencement des mondes.
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471
" Brusquement, non, à force, à force, je n'en pus plus, je ne pus continuer. Quelqu'un dit. Vous ne pouvez pas rester là. Je ne pouvais pas rester là et je ne pouvais pas continuer. Je vais décrire l'endroit, ça c'est sans importance. "
Samuel Beckett
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470
Cheval de feu sur R2D2
Pierre Fichefeux
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20/11/2016
469
Les choix n'en sont pas
perdre pour avoir à jouer
moment bizarre.
20:29 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
468
Qu'en est-il du froid qui s'abat sur nos épaules
nos yeux
politique est la nuit
tombée sous les averses métalliques de chienne
brouillard étouffe les fleurs humaines venues
l’œil scarifié parle
d'incicatrisabilité.
20:21 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2016
467
Nous sommes las de ne plus être nous même
quelque chose fût ôté
un morceau gras de cervelle un œil un programme une dent
quelque chose fût ôté à la grande aventure
juste avant la nuit de obsolescence
arrachée de nos jours
l'histoire
où sont les communions ignées
où se cache l'ancienne vérité
quelque chose fût tué
nous sommes las de ne plus être ensemble et nous même en cet ensemble.
09:11 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2016
466
C'est contre les falaises du temps qu'il faut hanter le seuil
du ciel défier la gravité
courir le long des murs en êtres perpendiculaires et monter
les gorges de schiste accrochés aux branches vertes
magiciennes appelez moi par mon prénom
dans ma course
et ma reconstruction
solaire
sur l'époque qui coupe le cœur et l'espoir
tant
qu'il nous faut les reprendre
abandonnés au vertige d'une nouvelle citadelle.
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05/11/2016
465
Les antennes de la nuit sont celles d'angelots abscons
requiem is not death
pure
ton œil bridé mangé de bleu green clôture un passage
où
l'économie ambivalente de ton rictus politise le silence
black
répétitive la façade se détache sur le jour et s'effondre sans corps
fini
le bâtiment crevé laisse voir son estomac vide.
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464
Ici vient l'avenir ici vient l'après touche
le corps vide et rempli le du bout de ton doigt puis de ton bras
de ton corps de ta pensée de ta parole et de tes actes
ici crée le monde et là vie pose ta vie laisse la abandonne
la à ta mémoire et vie dans l'après
nourris toi laisse toi absorber jette toi tout entier dans la bouche
avide de l'aspiration blanche
de ce qui vient mais qui ne viendra pas sans toi
marque le blanc de ta présence
fait qu'elle soit belle qu'elle soit utile
marque le temps de ta beauté soit prégnant
et soit admirable ne laisse pas le regret pourrir
ni maudire ce qu'il te reste à vivre
c'est à dire partager
ce qu'il te reste à parler dès à présent
avec ta langue
les langues et leurs enchevêtrements
soigne le passé et caresse l'après
dans les géographies
qui mènent
à la fin.
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