04/03/2012
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colmater les brèches
de tes yeux qui sifflent
dans le silence vide
de mon crane que tu ceins
le futur est mort
l'océan s'est effondré
dans un vortex funeste
à la barbe d'écume grise
restent seules quelques
corneilles sans terres ni mers
à jamais perdues
dans ce mauvais rêve
où subsistent le ciel
et les lumières d'astres lointains
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