11/12/2011
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(à victoria davis)
il va bien falloir sortir acheter du tabac
parcourir l'extérieur dans mon grand manteau noir
hâter le pas dans l'air froid pour aimer l'hiver
puis souffler à bout d'air jusqu'à la clôture des yeux
sur mon cerveau vide et ces trois jours maintenus
dans une tristesse stable post-cri post-crise
gonfler promptement toutes les ailes de mes bronches
du ciel gris des fumées du jour avant le premier
d'un nouvel épisode jusqu'au jour dernier
où j'errerai encore dans le coma des temps
à la recherche du sommeil des morts enfantines
cyclique comme le rythme intime de la guerre
profondément mourir pour toujours encore naître
dans la lumière pâle des villes et la blancheur de l'être
15:51 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)
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