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29/06/2012

275

il fera beau demain

et dans le doux matin

je baiserai tes mains

 

les draps pleins de sueurs

loin de la nuit - sans peur

j'épongerais tes pleurs

 

jusqu'aux éclats de rire

ne sachant trop quoi dire

ne voulant plus m'enfuir

 

le soleil réchauffera

les coeurs qui ont eus froid

les âmes pleines d'effrois

 

ayant connues la pire

des rupture (c'est peu dire)

et la mort des sourires

 

il fera beau demain

et dans le doux matin

je baiserai tes mains

 

quand par la fenêtre

quelques branches vertes

caresseront nos têtes

 

où quelques cheveux blancs

se mêleront au vent

jusqu'à la fin des temps

 

saurais-je avoir raison

n'est-ce qu'une vision

ou n'est-ce qu'un sanglot long ?

 

fera t-il beau demain

et dans le doux matin

baiserai-je tes mains ?

 

(chanson)

 

10:02 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (1)

22/06/2012

274

épuiser le seuil 

anéantir la dernière 

poussière et le dernier

brin d'herbe sur le seuil 

évider le passé 

se suffir de la surface 

principielle et brulante

de l'avenir qui aspire

et d'une fin certaine

dans ses yeux noirs

sa bouche noire ses 

cheveux noirs son ventre

et son coeur noirs

faire des voeux stratégiques 

sur la crête sage du temps

entre les abîmes des cloisons sans pardons - guérir

 

04:40 Publié dans Texte | Lien permanent | Commentaires (0)

273

caminade 725.jpg 

 

Germain Caminade

Balanced Tension 725

100 X 7O cm ° oil on paper

 

03:16 Publié dans Image | Lien permanent | Commentaires (0)

272

Variations sur l'impossibilité du double ~ Cheval blanc + dan.digital

texte paru dans le numéro IX de la revue Irreverent - O1 2012

musique Dan-Charles Dahan lecture Jérôme-David Suzat-Plessy

 

03:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

271

"La méconnaissance ne change rien à l'issue dernière. Nous pouvons l'ignorer, l'oublier : le sol où nous vivons n'est, quoi qu'il en soit, qu'un champ de destructions multipliées. Notre ignorance a seulement cet effet incontestable : elle nous mène à subir ce que nous pourrions, si nous savions, opérer à notre guise. Elle nous prive du choix d'une exsudation qui pourrait nous agréer."

Georges Bataille

 

02:20 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (0)